un sourire

Faites du sourire un exercice. Inspirez et expirez, sans plus, les tensions se dissiperont et vous vous sentirez beaucoup mieux. La joie engendre le sourire. Et le sourire engendre la détente, le calme et la joie. Pour sourire, je n’attends pas de ressentir de la joie ; le sentiment de joie peut très bien naître plus tard.

Tich Nhat Hanh

Tich Nhat Hanh était un moine boudhiste, un philosophe, un militant engagé pour la paix.

N’étant ni boudhiste ni philosophe, il est probable que je ne saisisse pas toute la finesse et la spiritualité de son enseignement.

Mais ses mots, dans leur simplicité et leur justesse parlent à mon cœur de sophrologue. Et pratiquement 1 an après son décès, j’ai eu envie de me souvenir de lui en ta compagnie.

Tu peux revenir à toi, au moment présent, à ta respiration. Faire une pause. Mettre le monde sur pause, quelques instants.

Et tout au fond de toi, te connecter à ton sourire. Le laisser s’épanouir. Sans raison précise. Sans autre raison que le fait d’être en vie, ici et maintenant.

Sans être une baguette magique, cela change beaucoup de choses.

De façon très concrète, il y a la modification les paramètres physiques et physiologiques. Libération d’hormones, activation du système parasympathique, diminution du stress….

Et pour les adeptes du moindre effort, c’est plus reposant : 15 muscles sollicités par un sourire, contre 40 pour faire la tronche.

Mais choisir de sourire c’est également un acte de liberté, de résistance, presque de révolte.

Dans un monde où il est de bon ton de s’afficher comme affairé, soucieux, morose, il est aussi possible de choisir la voix du sourire.

Ma liberté s’exprime également en puisant mon sourire simplement à l’intérieur de moi, en le déconnectant des aléas de l’extérieur. Je deviens acteur, créateur de ma propre dynamique.

Bonne continuation et à bientôt. Prends soin de toi.

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